Données et perception des protéines végétales chez les consommateurs français en 2022

La consommation de protéines végétales en France est en hausse depuis quelques années, car de plus en plus de personnes choisissent de les intégrer à leur régime alimentaire pour diverses raisons.

L’année dernière, nous avons publié un article intitulé « Le boom du marché végane en France : bilan 2021 et perspectives de marché 2022 ». Un an plus tard, il est temps pour nous d’établir un rapport actualisé sur la perception des protéines végétales chez les consommateurs français.

Cet article est basé sur des données issues de la 6e édition d’une enquête menée par Protéines France en 2022. Ce rapport a pour objectif de comprendre les pratiques et les perceptions des consommateurs français en matière de protéines végétales.

Des changements dans les habitudes alimentaires

L’enquête, qui a été menée entre mai et juin 2022, a concerné environ 1 000 consommateurs. L’un des principaux résultats de l’enquête est que 22 % des consommateurs français ont déclaré avoir changé leurs habitudes alimentaires au cours des 12 derniers mois pour y inclure davantage de protéines végétales. La majorité de ces changements étaient motivés par une volonté de diversifier leur alimentation (91%) ou d’être plus respectueux de l’environnement (74%).

Perceptions des protéines végétales

L’enquête a également révélé que les protéines végétales gagnent en notoriété auprès des consommateurs français. En effet, 41% des personnes interrogées considèrent les protéines végétales comme la troisième source de protéines la plus importante, derrière la viande et les œufs et devant le poisson. Il s’agit d’une augmentation significative par rapport à l’année précédente, où seulement 35% des répondants les considéraient comme une source importante de protéines.

Les protéines végétales sont perçues comme saines par 85% des consommateurs français, respectueuses de l’environnement par 73% et meilleures que les protéines animales par 44%.

En outre, l’enquête a révélé que la majorité des personnes qui avaient consommé davantage de protéines végétales au cours des 12 derniers mois avaient été influencées par les médias (64 %) et les professionnels de la santé (50 %). Cela suggère qu’il est encore nécessaire d’accroître la sensibilisation et l’éducation aux protéines végétales au sein de la population française.

Malgré la sensibilisation et l’acceptation croissantes des protéines d’origine végétale, l’enquête a également révélé qu’elles sont toujours confrontées à des défis. Certaines personnes interrogées les considèrent comme « inconnues » et « difficiles à cuisiner », ce qui souligne la nécessité de renforcer l’éducation sur la façon de préparer et d’intégrer les protéines végétales dans les repas.

La viande végétalienne reste l’alternative la plus consommée en France

44% des Français déclarent avoir acheté des produits à base de protéines végétales, un chiffre élevé, mais en baisse de 15 points par rapport à l’année précédente. La proportion de consommateurs qui achètent régulièrement ces produits reste stable par rapport à 2020, à 11%.

Les consommateurs continuent d’être curieux et diversifient les types de produits qu’ils achètent : 59% ont déjà acheté des alternatives végétales à la viande (+20%), 39% ont acheté des desserts végétaux (+24%), 38% des boissons végétales (+17%), des plats cuisinés végétaux (+14%) et des barres protéinées végétales.

En conclusion, les résultats révèlent que les protéines d’origine végétale sont de plus en plus connues et acceptées, mais qu’il est encore nécessaire de renforcer l’éducation et la sensibilisation à ces protéines pour surmonter les difficultés telles que le manque de connaissances sur la façon de les cuisiner.

Comme la tendance des protéines végétales continue de croître, il est important que les parties prenantes de l’industrie s’efforcent de rendre les protéines végétales plus accessibles pour les consommateurs afin d’assurer sa croissance continue.

Elena

Hello ! Je suis Elena, la fondatrice de Vegan the World Consulting. Je possède un Master en Commerce International et ai publié plusieurs mémoires, l'un d'eux sur la réflexion suivante : "Obtenir une couverture mondiale en tant que TPE : une ambition impossible ?". En effet, je suis convaincue que le développement à l'export est bénéfique même pour les plus petites sociétés.
Avec cela en tête - et après avoir aider de nombreuses entreprises à s'étendre à l'international - j'ai créé Vegan the World afin d'aider les entrepreneurs et entreprises à exporter leur produits et services végans. Je contribue ainsi, avec mes clients, à développer l'offre végane à niveau international et à évoluer vers un mode de consommation plus éthique et durable.

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