Novembre est le mois du véganisme ! C’est pourquoi ce mois-ci, nous vous présentons certaines raisons pour lesquelles devenir végane. Pour les consommateurs, c’est autant de raisons de choisir votre marque végane plutôt qu’une autre. Cela représente donc un excellent outil marketing à mettre en avant dans votre stratégie de communication. Dans cet article, nous vous présentons 5 raisons environnementales pour lesquelles devenir végane.
L’extinction des espèces
L’agriculture animale est la principale cause d’extinction des espèces. L’Alliance for Global Conservation estime que 36% de toutes les espèces sont désormais en danger. Les pâturages destinés aux vaches sont responsables de 91% de la diminution de la forêt amazonienne, forêt où résident 10% de toutes les espèces terrestres. Devenir végane s’avère encore plus efficace pour enrayer l’extinction des espèces que les efforts déployés pour combattre le braconnage ou stimuler la reproduction des espèces menacées.
La destruction de l’habitat
L’agriculture animale a contribué à la désertification de nombreuses zones du monde : un tiers de toutes les terres sont impropres à l’agriculture. Cela a eu des conséquences plus destructrices sur l’habitat animal que toutes les guerres réunies. Le terrain requis pour nourrir un végétalien est évalué à 6,5 hectares, soit 3 fois moins qu’un végétarien et 18 fois moins qu’un omnivore. Toutes les terres agricoles sont actuellement utilisées – il n’y a plus d’espace disponible.
Aux Etats-Unis, l’industrie de la viande utilise plus de la moitié des terres pour nourrir les animaux de ferme qui consomment 70% de toutes les céréales produites dans le pays. L’augmentation du nombre de personnes ayant un mode de vie végétalien aurait comme effet une baisse de la pression sur les écosystèmes et plus de terres disponibles pour les zones vertes ce qui laisserait davantage d’espace vital aux espèces en voie de disparition.
L’eau douce
La fracturation hydraulique est en passe de représenter une menace réelle pour l’approvisionnement en eau douce car elle utilise entre 260 et 530 milliards de litres d’eau par an aux États-Unis. Cependant, l’élevage représente la plus grande menace en utilisant entre 129 et 288 billions de litres d’eau par an aux Etats-Unis. Ce qui représente entre 242 et 1 085 fois plus que la fracturation hydraulique.
On estime que 20 000 litres d’eau sont nécessaires pour produire 1 kg de bœuf. Pour vous aider à visualiser, cela représente la quantité d’eau utilisée pour se doucher pendant 1 an avec une pomme de douche à faible débit durant 15 minutes par jour. En comparaison, il suffit de 2 000 litres d’eau pour produire 1 kg de blé, soit dix fois moins. Si l’objectif est d’économiser l’eau et d’éviter les guerres de l’eau, notre priorité devrait donc être d’avoir une alimentation végétalienne, car un tiers de toute l’eau utilisée dans le monde est consacrée à l’élevage.
La pollution
Il n’est un secret pour personne que les déchets doivent être classés, traités et éliminés correctement. Des progrès ont été réalisés dans ce domaine pour les déchets humains et industriels. Mais qu’en est-il des déchets d’origine animale ? C’est une tout autre histoire. Une seule ferme laitière de 2 500 vaches peut produire la même quantité de déchets qu’une ville de 411 000 habitants. Ces déchets ne sont pas traités et s’écoulent dans les rivières, les eaux souterraines et les écosystèmes avant de finir dans la mer. La quantité de déchets produits est difficile à évaluer, car les eaux sont également salies par les poissons d’élevage et les animaux de ferme des particuliers, mais leur impact négatif ne laisse aucun doute.
Les gaz à effet de serre
Les agences environnementales veulent éliminer progressivement les combustibles fossiles. En effet, les gaz produits représentent un risque pour la planète, car ils entraînent une hausse des températures par effet de serre. Mais quel est le premier producteur de gaz à effet de serre au monde ? L’avez-vous deviné ? Sans compter les effets liés au coronavirus (baisse des transports par exemple), l’élevage a toujours produit un plus grand volume de gaz à effet de serre (51%) que toutes les autres formes d’industrie réunies.
Tous les modes de transport contribuent à 13% des gaz à effet de serre. De plus, les gaz produits ont un effet de réchauffement bien plus important que le CO2. Le méthane et l’oxyde nitreux ont un effet de réchauffement respectivement 25 à 30 fois et 296 fois plus important que le CO2. Ils restent également plus longtemps dans l’atmosphère.
Le plus gros problème environnemental vient donc de l’agriculture animale. La meilleure façon de lutter contre cela consiste à adopter un régime et un mode de vie végétaliens. La solution est claire, mais allez-vous changer vos habitudes de consommation ?
Besoin d’aide pour réutiliser ces données pour booster la croissance de vos produits végétaliens ? N’hésitez pas à nous contacter ici !